Les Métiers des Halles
Carreau : espace autours des pavillons des Halles où s’effectuait la vente en plein air.
Catacombes : anciennes carrières de Paris dont l’entrée se situe sous l’actuelle place Denfert Rocheraux. C’est là qu’on été transportés les os du cimetière des innocents à la fermeture de ce dernier, au 18e siècle.
Champeaux : lieu dit qui qualifiait des espaces de cultures à l’emplacement actuel du quartier des Halles.
Compteurs-mireurs : agents travaillant dans les caves du pavillons du beurre et chargés de vérifier l’état sanitaire des œufs.
Danse Macabre: nom donné à des peintures murales réalisées à la fin du Moyen Age et représentant toute les classes de la société dans une danse menée par la mort. Ces peintures mettaient les vivants en garde contre la brièveté des plaisirs et des privilèges terrestres.
Forts : profession assurant le transport des marchandises jusqu’au pavillon où celles-ci étaientt vendues.
Halles : nom donné au Moyen Age au bâtiments construits pour abriter les marchands des intempéries.
Marchand d’arlequins : marchand récupérant les restes des grandes maison pour constituer des assiettes composées vendues sur le marché.
Pavillonneuses : surnom donné aux revendeurs des Halles.
Pavillons : nom donné au 19e siècle aux pavillons construits par Baltard et destinés à remplacer les anciennes halles.
Pieds humides : surnom donné aux revendeurs des Halles.
Poissy-Montesson : nom donné à des producteurs de la région de Poissy, vendant leur production sur le carreau.
Portefaix : personnel embauché à la journée, chargé d’effectuer le transport de marchandises à l’intérieur du marché. Ils avaient un statut social inférieur aux forts qui constituaient l’aristocratie de la profession.
Porteurs : personnel chargé de transporter les marchandises achetées par les clients.
Regratiers : surnom donné aux revendeurs des Halles
Deux mondes se côtoyaient
aux Halles : les pavillons, descendant des premières
halles qui ont donné leur nom au quartier, et le carreau.
Les premiers, considérés comme
l’aristocratie du marché, à l’abri des constructions de Baltard, étaient
spécialisés par le type de denrées que l’on y vendait. On trouvait la crémerie,
le pavillon de la marée, le pavillon des volailles… Ils abritaient les ventes
aux enchères organisées selon un horaire bien précis.
Le second était l’espace en
plein air autour des pavillons. La vente y était plus spontanée, on y
haranguait le client.
- Regratiers, Pieds humides, pavillonneuses, autant de termes pittoresques qui évoquent les multiples métiers de la vente aux Halles.
Toute ces catégories
de vendeurs n’auraient pu exercer sans la présence de la corporation la plus
célèbre du marché : les Forts des Halles.
- Les marchands de fruits et légumes du carreau se distinguaient par la provenance ou le mode de culture des marchandises. On y trouvait « les pleins champs »vendant uniquement des produits de saison, les Poissy-Montesson qui pratiquaient la culture des engrais et l’arrosage intensif etc…
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