BOXE FRANCE
Charles Humez
Charles Humez
Charles Humez est un boxeur français né le 18 mai 1927 à Méricourt (Pas-de-Calais), et décédé le 11 novembre 1979 à Bois-Bernard (Pas-de-Calais). Il est inhumé à Fouquières-Lez-Lens1.
·
Humez a été
formé à l'école héninoise par Bernard Capon et Louis Sion. En 1945,
il obtient son premier titre de champion de France en amateur. A Chicago, en 1948, il remporte les fameux « gants
d'or » de sa catégorie.
·
Professionnel
la même année, il devient vite le meilleur boxeur européen des poids welters. Il dispute 103 combats professionnels,
obtenant 94 victoires dont 47 avant la limite. Il doit arrêter sa carrière après
une grave blessure lors d'une défense de son titre de champion d'Europe des poids moyens disputé à Berlin le 4 octobre 1958 contre Gustav
Scholz.
DANTE BINI
Fait toute sa carrière sportive au Gant d'or
de Houilles…
En 1945, âgé de 18 ans, il arrive au Gant d'or, où il suit l'enseignement du Professeur Franco Brondani. Venu avec ses copains pour faire de la culture physique, il se retrouve très vite avec des gants de boxe au bout des bras. Il est doué. Il ne quittera jamais, ni son club d'origine, ni son professeur, jusqu'à la fin de sa carrière sportive en 1958, à 31 ans.
Les champions de cette époque avaient nom Marcel Cerdan, Ray Sugar Robinson, Laurent Dauthuille (le Tarzan de Buzenval), Robert Charron, Robert Villemain, Ray Famechon, Charles Humez…
A l'issue de sa carrière de champion, Dante passe les examens de professeur de Boxe et prend la succession de Franco Brondani au Gant d'Or.
La période est difficile pour la boxe, qui n'est plus à la mode en France. C'est un sport dur et ingrat où ne réussissent bien que ceux qui ont faim. Malgré la conjoncture défavorable, il prend en charge les élèves du Gant d'Or, parmi lesquels Mouloud Benchakal et Albert Deniel, qui se font un palmarès amateur de bon niveau avant de s'essayer à une carrière professionnelle. Dans les annèes 60, Dante ne peut plus concilier son activité professionnelle, qui exige de nombreux déplacements, et la responsabilité d'enseignant au Gant d'Or. Il passe la main à son élève Albert Deniel.
En 1945, âgé de 18 ans, il arrive au Gant d'or, où il suit l'enseignement du Professeur Franco Brondani. Venu avec ses copains pour faire de la culture physique, il se retrouve très vite avec des gants de boxe au bout des bras. Il est doué. Il ne quittera jamais, ni son club d'origine, ni son professeur, jusqu'à la fin de sa carrière sportive en 1958, à 31 ans.
Les champions de cette époque avaient nom Marcel Cerdan, Ray Sugar Robinson, Laurent Dauthuille (le Tarzan de Buzenval), Robert Charron, Robert Villemain, Ray Famechon, Charles Humez…
A l'issue de sa carrière de champion, Dante passe les examens de professeur de Boxe et prend la succession de Franco Brondani au Gant d'Or.
La période est difficile pour la boxe, qui n'est plus à la mode en France. C'est un sport dur et ingrat où ne réussissent bien que ceux qui ont faim. Malgré la conjoncture défavorable, il prend en charge les élèves du Gant d'Or, parmi lesquels Mouloud Benchakal et Albert Deniel, qui se font un palmarès amateur de bon niveau avant de s'essayer à une carrière professionnelle. Dans les annèes 60, Dante ne peut plus concilier son activité professionnelle, qui exige de nombreux déplacements, et la responsabilité d'enseignant au Gant d'Or. Il passe la main à son élève Albert Deniel.
RAY FAMECHON
(1924-1978)
(1924-1978)
Le plus grand poids plume français de l'histoire a eu une vie
faite de hauts et de bas. Invaincu dans les rangs amateurs, le Nordistes a eu
une brillante carrière professionnelle durant laquelle il a été le roi européen
de la catégorie, mais il a échoué à deux reprises dans sa quète de titre
mondial. Son après-boxe a été un long calvaire achevé dans le plus profond
anonymat.
A
Sous-le-Bois, dans le Nord, la vie n'est pas toujours facile. Surtout lorsque
l'on naît onzième enfant d'une famille d'ouvriers en 1924. Raymond Famechon est
élevé à la dure. Il rêve de ballon rond, mais doit suivre les pas de la
fraterie bercée au rythme des rounds des deux aînés, André et Emile, amateurs
de bon niveau. Le benjamin de la famille est maigre et dispose de longs bras.
S'il persiste en boxe, cela pourrait lui servir. Malgré son certificat d'étude,
le benjamin de la famille ne peut échapper au laminoire de Maubeuge. Dix heures
par jour. A 12 ans, il n'est déjà plus un enfant.
La boxe le rattrape aussi, même s'il avouera plus tard ne jamais l'avoir aimée. Il est le cinquième des six garçons de la famille à tâter du sac. Ses deux frères Alfred et Arsène, seront champions du Nord, André deviendra champion de France, Ray sera champion d'Europe et challenger mondial.
Son orgueil le pousse à prolonger son apprentissage sur le ring. Même si ses aînés oublient parfois les liens de sang et lui assènent de terribles corrections à l'entraînement sous les yeux de leur père. Le gamin a des tripes et sait très vite se faire respecter. En compétition aussi. Ses débuts chez les amateurs sont remarqués. A 18 ans, l'enfant des corons devient champion de France des poids mouche en 1942, un titre qu'il défendra victorieusement l'année suivante. Dès lors, son passage chez les professionnels semble indiscutable. Agé de 20 ans, celui qui se fait désormais appeler Ray affiche un palmarès exceptionnel qui ne compte que deux matchs nul en 125 combats !
Invincible lors de ses 24 premières prestations professionnels, il décroche au passage la couronne nationale des plume, en septembre 1945, en battant aux points Paul Dogniaux. Son sacre européen est différé après sa disqualification pour un coup bas assèné au Britannique
La boxe le rattrape aussi, même s'il avouera plus tard ne jamais l'avoir aimée. Il est le cinquième des six garçons de la famille à tâter du sac. Ses deux frères Alfred et Arsène, seront champions du Nord, André deviendra champion de France, Ray sera champion d'Europe et challenger mondial.
Son orgueil le pousse à prolonger son apprentissage sur le ring. Même si ses aînés oublient parfois les liens de sang et lui assènent de terribles corrections à l'entraînement sous les yeux de leur père. Le gamin a des tripes et sait très vite se faire respecter. En compétition aussi. Ses débuts chez les amateurs sont remarqués. A 18 ans, l'enfant des corons devient champion de France des poids mouche en 1942, un titre qu'il défendra victorieusement l'année suivante. Dès lors, son passage chez les professionnels semble indiscutable. Agé de 20 ans, celui qui se fait désormais appeler Ray affiche un palmarès exceptionnel qui ne compte que deux matchs nul en 125 combats !
Invincible lors de ses 24 premières prestations professionnels, il décroche au passage la couronne nationale des plume, en septembre 1945, en battant aux points Paul Dogniaux. Son sacre européen est différé après sa disqualification pour un coup bas assèné au Britannique
Al
Philipps. Dix mois plus tard à Nottingham, le 22 mars 1948, il est couronné
face à Ronnie Clayton. Ray devient une terreur sur le vieux continent durant
quatre années. Ses challengers constatent amèrement sa puissance. Il est temps
pour lui de défier le champion du monde.
Ray, qui ne compte que 3 défaites en 61 combats, se met devant la route du fanstatique
Ray, qui ne compte que 3 défaites en 61 combats, se met devant la route du fanstatique
Willie
Pep. Mais le 17 mars 1950 le Nordiste descend du ring du Madison Square Garden
de New York en lançant: «Je viens de passer une heure avec un type sur le ring
et je ne l'ai jamais vu». Pep a récité sa merveilleuse prestation de danseur
des rings.
Famechon dispose d'une seconde chance mondiale, le 9 février 1953 au Vel d'hiv, devant Percy Bassett. Il est favori, même pour les reporters américains. Des milliers de ch'tis sont descendus à la capitale pour soutenir leur protégé. Mais dans la 3e reprise Ray est piqué au foie et doit abandonner. Il ne sera jamais champion du monde.
Ray Famechon perd aussi son titre européen en octobre de la même année, contraint à l'abandon devant Jean Sneyers (3e). Mais il le reprend au Belge onze mois plus tard, le défend par deux fois, mais doit définitivement le céder à l'Espagnol Fred Galiana lors de l'hiver 55. En treize championnats d'Europe, il n'a connu que deux défaites et a dominé la catégorie des plume durant sept ans.
Mais à 32 ans, Ray Famechon est un boxeur usé après tant de luttes face à de coriaces adversaires comme Sandy Saddler ou Duilio Loi. Sa carrière s'achève un soir d'octobre 1956 à Londres face au jeune Britannique Bobby O'Neill, trop facile vainqueur (aban. 5e) d'un homme au bout du rouleau qui disputait son 114e combat pro. Son compteur reste bloqué à 99 victoires (pour 3 nuls et 12 défaites).
Sa reconversion est un autre combat. Propriétaire d'une blanchisserie à Montmartre, Raymond connaît la faillite et se voit contraint à multiplier les petits boulots. Balayeur à la Gare de Lyon, il est reconnu coupable de vol. Un larçin de 4 000 francs dans le sac à main d'une femme de ménage qui le plonge un peu plus dans la déchéance. Ce geste de désespoir reçoit l'indulgence du juge qui ne le condamne qu'à une amende et un emprisonnement avec sursis.
Pompiste dans une station-service de Chelles, puis laveur de carreaux à l'ORTF dans les années 70, le plus grand poids plume français plonge dans une profonde anonymat. Sa disparition, le 29 janvier 1978, passe inaperçue. (Thierry Raynal)
Famechon dispose d'une seconde chance mondiale, le 9 février 1953 au Vel d'hiv, devant Percy Bassett. Il est favori, même pour les reporters américains. Des milliers de ch'tis sont descendus à la capitale pour soutenir leur protégé. Mais dans la 3e reprise Ray est piqué au foie et doit abandonner. Il ne sera jamais champion du monde.
Ray Famechon perd aussi son titre européen en octobre de la même année, contraint à l'abandon devant Jean Sneyers (3e). Mais il le reprend au Belge onze mois plus tard, le défend par deux fois, mais doit définitivement le céder à l'Espagnol Fred Galiana lors de l'hiver 55. En treize championnats d'Europe, il n'a connu que deux défaites et a dominé la catégorie des plume durant sept ans.
Mais à 32 ans, Ray Famechon est un boxeur usé après tant de luttes face à de coriaces adversaires comme Sandy Saddler ou Duilio Loi. Sa carrière s'achève un soir d'octobre 1956 à Londres face au jeune Britannique Bobby O'Neill, trop facile vainqueur (aban. 5e) d'un homme au bout du rouleau qui disputait son 114e combat pro. Son compteur reste bloqué à 99 victoires (pour 3 nuls et 12 défaites).
Sa reconversion est un autre combat. Propriétaire d'une blanchisserie à Montmartre, Raymond connaît la faillite et se voit contraint à multiplier les petits boulots. Balayeur à la Gare de Lyon, il est reconnu coupable de vol. Un larçin de 4 000 francs dans le sac à main d'une femme de ménage qui le plonge un peu plus dans la déchéance. Ce geste de désespoir reçoit l'indulgence du juge qui ne le condamne qu'à une amende et un emprisonnement avec sursis.
Pompiste dans une station-service de Chelles, puis laveur de carreaux à l'ORTF dans les années 70, le plus grand poids plume français plonge dans une profonde anonymat. Sa disparition, le 29 janvier 1978, passe inaperçue. (Thierry Raynal)
PERSONNAGES représentatifs de la boxe en France dans la fin des
années 50 :
André Martin
Vice-président
de la Fédération française de boxe
Adolescent, André Martin aime, à l’occasion, à faire le coup de
poing. Pour canaliser son énergie, Paul Martin, son père, décide qu’il enfilera
des gants sur un ring où il pourra à satiété distribuer uppercuts, directs et
autres crochets et l’inscrit donc d’autorité au Boxing-club compiégnois (BCC).
Nous sommes en 1954, il a 16 ans et sa licence de boxeur porte le numéro 27
764.
Marius Tassart, figure tutélaire de la boxe compiégnoise avec ses
437 combats au compteur entre 1925 et 1947, champion de France dans la
catégorie poids plume pendant la Guerre, le prend en main dans l’ancienne
église Saint-Pierre-des-Minimes, désaffectée depuis la Révolution et
transformée en gymnase. André Martin boxe en amateur dans la catégorie poids
léger (60 kg) jusqu’en 1958. « J’étais une petite vedette à Compiègne,
sourit-il. J’ai enregistré 23 victoires avant de connaître ma première
défaite. » Son titre de gloire, il le conquiert en 1957 en devenant
champion d’Ile-de-France.
La guerre d’Algérie vient perturber un début de carrière
prometteur. Démobilisé en 1961, il effectue deux saisons en néo-pro sous la
houlette d’un nouvel entraîneur, Bernard Paget. De ces années, il conserve
cependant de bons souvenirs. Celui entre autres d’avoir boxé dans des réunions
avec Wladis Kopec, licencié au Boxing club du Valois, champion de France
amateur chez les mi-lourds. « Quand il est passé pro, il a disputé au
début des années soixante au Palais des sports à Paris une finale perdue face à
Paul Roux du Boxing club de Saint-Quentin au cours d’un beau combat »,
se souvient-il.
Après six combats sans résultat probant, André Martin raccroche
les gants en 1963 et s’installe comme artisan plombier à Pierrefonds, village
de la forêt de Compiègne qui l’a vu naître, où il exercera jusqu’en 2004. Il
sera également conseiller municipal et adjoint au maire entre 1965 et 1983
année où il conduit sa propre liste pour briguer le mandat
de maire, mais sans succès.Le noble art étant toute sa
vie, il entame aussitôt les gants remisés dans un tiroir une carrière de
dirigeant qui le propulse, quarante ans plus tard, en 2005 à la Fédération
française de Boxe (FFB).
|
Je suis Абрам Александр un homme d'affaires qui a pu relancer son entreprise de bois d'œuvre mourante grâce à l'aide d'un prêteur envoyé par Dieu connu sous le nom de Benjamin Lee, le consultant en prêts du service de financement Le_Meridian. Suis résident à Iekaterinbourg Екатеринбург. Eh bien, essayez-vous de démarrer une entreprise, de régler votre dette, d'élargir votre entreprise actuelle, d'avoir besoin d'argent pour acheter des fournitures. Avez-vous eu des difficultés à obtenir une bonne facilité de crédit, je veux que vous sachiez que Le_Meridian Funding Service. Est le bon endroit pour résoudre tous vos problèmes financiers parce que je suis un témoignage vivant et je ne peux pas simplement garder cela pour moi lorsque d'autres recherchent un moyen d'être financièrement levé. Je veux que vous contactiez tous ce prêteur envoyé par Dieu en utilisant les détails indiqués dans d'autres pour participer à cette grande opportunité Courriel: lfdsloans@lemeridianfds.com / lfdsloans@outlook.com OU WhatsApp / Texte + 1-989-394-3740.
RépondreSupprimer