BOXE
Ancien
boxeur, Victor Le Garrec dirige une salle d'entraînement et rêve de découvrir
un « poulain » qui deviendra champion et réalisera les ambitions que
lui-même n'a pu tenir. Son épouse Blanche a pris son parti de ce culte exclusif
du « noble art » et tient en ordre la comptabilité. Lorsque Victor
rencontre André Ménard, un manœuvre solitaire qui révèle des dons certains, il
l'arrache à sa vie médiocre, le fait travailler et le transforme en champion.
Il sera là aussi lorsque André se sentira seul après sa brève aventure avec une
jolie Parisienne : Corinne.
Le Central Sporting Club situé au 57 rue du Faubourg-Saint-Denis dans le 10e arrondissement de Paris
était une salle de boxe
très populaire au début du XXe siècle.
La salle a été fondée par Ernest Jeanmenne le 24 avril 1920...et dirigée par
Philippe Roth de 1930 à 1936. Elle a fermé en 1968.
De nombreux boxeurs y ont débuté. Jean Bretonnel y entrainait ses boxeurs.
Des matchs de catch
s'y déroulèrent également dans les années 1950 avec « l'ange blanc »
ou le « bourreau de Béthunes ».
Plusieurs films ont montré cette salle.
L'Air de Paris (1954) de Marcel
Carné avec Jean Gabin. Victor le Garrec (Jean Gabin) est le manager
d'un jeune boxeur, André Menard (Roland Lesaffre), qui prépare un combat de
boxe au Central. Le film tourne autour du combat de boxe au Central.
L'impossible Monsieur Pipelet
(1955) avec Michel Simon. Une scène représente un combat de boxe
au Central.
Compartiment tueurs (1965) avec Yves
Montand. René Cabourg (Michel Piccoli) assiste à un combat de boxe au
Central avant d'être assassiné devant les lavabos des toilettes.
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